La démarche d’urbanisme favorable à la santé (UFS) présente une multitude de co-bénéfices pour la transition écologique et la bonne santé des populations.
Il est aujourd’hui reconnu que l’état de santé des individus serait déterminé à près de 70% par les modes de vie et les paramètres socio-économiques et environnementaux associés, et seulement à 30% par les soins médicaux et la génétique. Autrement dit, les acteurs de la fabrique de la ville ont un pouvoir considérable sur la santé des habitants.
Qu’est ce que l’Urbanisme Favorable à la Santé ?
Ce que fait l’ADEME sur l’UFS
Le concept d’urbanisme favorable à la santé a commencé à s’inscrire en France il y a une dizaine d’années. Depuis, l’ADEME travaille sur les liens entre santé et transition écologique. A l’échelle nationale, un grand nombre d’acteurs s’intéressent au sujet. L’EHESP, l’INCa, Santé Publique France, le Cerema, France Ville Durable, ou encore la FNAU sont des exemples d’acteurs qui croient en ce sujet et travaillent à son émergence. Pourtant, l’ADEME fait le constat que l’UFS n’est pas suffisamment connu et porté sur le terrain. Si la connaissance, les méthodologies, les outils sont bien présents, la mobilisation sur le territoire n’est pas à la hauteur des enjeux.
Dès lors, l’ADEME souhaitait comprendre de manière plus précise pourquoi la dynamique ne prenait pas davantage. Elle a organisé une réflexion collective pour identifier les pistes concrètes qui permettraient de “booster” le déploiement de l’UFS à toutes les échelles.