70% de ce qui impacte la santé d’une population peut être influencé par une politique d’aménagement urbain. Mais l’urbanisme favorable à la santé ne se réduit pas à « construire un cadre de vie protecteur face aux maladies ». Cette approche, bien plus globale, touche à des enjeux très variés et peut-être accompagnée par une palette d’outils. Design actif, urbanisme transitoire, co-construction citoyenne, design inclusif, etc. sont de nombreux leviers qui permettent de favoriser la santé les habitants !
Si les liens entre urbanisme et santé sont présents depuis toujours, l’interdépendance entre ces deux sujets a été particulièrement traitée depuis le début de la crise sanitaire.
Sur les thèmes de la densité, des inégalités, de la mobilité, de l’alimentation, de la nature en ville ou encore de la pollution, la crise alimente les débats et agit surtout comme un révélateur des enjeux de santé existants. Ces questionnements permettent de mettre en lumière de nombreuses idées préconçues entre santé et urbanisme.
Parallèlement, la crise sanitaire a fait évoluer certaines représentations, usages et priorités politiques (ex : distanciation sociale, mobilités, désir de nature en ville…), qui ont des impacts plus ou moins positifs sur la transition écologique.
Quels sont les enjeux de santé sur les territoires, et comment ont-ils été amplifiés – voire révélés – par la crise sanitaire ?
Comment prendre en compte l’évolution des représentations et des priorités qu’elle suscite ?
Santé et transition écologique peuvent-elles converger dans la fabrique de la ville ?
Ce document tente d’apporter des réponses et des pistes de réflexion. Il s’adresse en priorité aux élus et services techniques des collectivités territoriales ainsi qu’aux professionnels de l’aménagement.