Les démarches territoriales de sobriété peuvent être transversales ou thématiques (alimentation, numérique, mobilité, éclairage, aménagement…).
Ces démarches interrogent le besoin, une notion relative et multi-dimensionnelle. Ainsi, elles renouvellent et approfondissent les politiques de transition écologique, et contribuant à réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement.
Elles reposent d’abord sur des échanges et du débat, pour faire naître un récit collectif, et permettre que la modération, à l’échelle d’un territoire, relève d’un choix politique.
La démarche territoriale de sobriété se heurte à la fois aux représentations dominantes de réussite individuelle par l’accès à l’abondance, au modèle historique de développement économique territorial et à un cadre administratif et fiscal peu adapté.
Rendre la sobriété désirable apparaît possible par la sensibilisation, la mise en débat et la mise en récit.