L’écosystème alimentaire d’Ungersheim

Les retours d’expériences présentés ici sont des retours terrain exemplaires figurant dans 2 publications de l’ADEME :

– Dépasser les idées préconçues entre santé et aménagement urbain : https://experimentationsurbaines.ademe.fr/blog/ressource/depasser-les-idees-preconcues-entre-sante-et-amenagement-urbain-les-clefs-de-lurbanisme-durable/

– Carnet d’inspiration pour des territoires plus inclusifs : https://experimentationsurbaines.ademe.fr/blog/ressource/pour-des-territoires-inclusifs-leviers-de-la-planification-urbaine-et-de-lamenagement-durables/

  • Titre du projet

    L’écosystème alimentaire d’Ungersheim

Informations clés:
Nombre d’habitants: 2380
Programme: Inscription de la ville dans la démarche “Villes et villages en transition”, création d’une cuisine centrale et d’une exploitation maraîchère bio.
Description:
La commune alsacienne d’Ungersheim est montrée comme exemple de la transition écologique en France. Organisés autour de 21 actions pour répondre aux enjeux du 21e siècle, les réalisations et les projets sont nombreux. Le projet d’autonomie alimentaire se construit autour d’une filière « de la graine à l’assiette ». La commune produit 400 paniers de légumes bio chaque semaine et prépare 500 repas chaque jour à destination de huit écoles, dont les deux du village.
En l’espace de dix ans, la commune a su réunir les composante d’un écosystème alimentaire et solidaire : restauration 100 % bio dans l’accueil à l’enfance dès 2009, création d’une exploitation maraîchère bio « les Jardins du trèfle rouge » en chantier d’insertion (une trentaine d’ouvriers-maraîchers), construction d’une cuisine centrale bio pour la restauration scolaire en 2014, construction d’un bâtiment dédié au maraîchage bio, à la formation professionnelle, à une microbrasserie et à une conserverie. Ces résultats probants sont également liés à la « démarche d’autonomie intellectuelle » qui défend «le penser par soi-même» : la démocratie participative est inscrite depuis 2009 dans la politique communale.
Au-delà du champ alimentaire, les actions en lien avec la santé incluent la promotion du commerce équitable, l’élaboration d’un atlas communal de la biodiversité, la création d’une monnaie locale complémentaire (le Radis), la création d’un éco hameau passif «Le Champré» en autopromotion en 2015 mais aussi le retour à la nature d’une friche polluée issue de l’industrie extractive de la potasse de 11 hectares pour y créer un parcours de la sensibilisation à la démarche de transition.
Cette appropriation citoyenne est également vectrice de solidarité. Plus récemment, le projet «Domaine nature» est un lieu de partage entre personnes valides et personnes en situation de handicap.