ZAC Coeur de Ville – La Possession

Les retours d’expériences présentés ici sont des retours terrain exemplaires figurant dans 2 publications de l’ADEME :

– Dépasser les idées préconçues entre santé et aménagement urbain : https://experimentationsurbaines.ademe.fr/blog/ressource/depasser-les-idees-preconcues-entre-sante-et-amenagement-urbain-les-clefs-de-lurbanisme-durable/

– Carnet d’inspiration pour des territoires plus inclusifs : https://experimentationsurbaines.ademe.fr/blog/ressource/pour-des-territoires-inclusifs-leviers-de-la-planification-urbaine-et-de-lamenagement-durables/

  • Titre du projet

    ZAC Coeur de Ville – La Possession

  • Structure porteuse

    ADEME

Informations clés:
Surface : 34 ha
Programme : 1700 logements, bureaux et commerces, création d’un mail tropical (un mail est une large voie plantée d’arbre)

Description:
Ce programme de dynamisation du centre-ville est conçu selon le modèle d’une ville-jardin accessible à tous. L’un des objectifs forts du projet est de conserver et enrichir la trame végétale existante, en créant un mail tropical et des transparences végétales, véritable cœur vert du projet, permettant de favoriser le confort urbain. Les aménagements paysagers visent en particulier à garantir une continuité de la canopée végétale pour maximiser le confort du piéton et inciter aux déplacements actifs.

Les aménagements extérieurs assument également une fonction spécifique en matière de gestion des eaux pluviales.

Le projet repose sur une véritable ambition : ventiler et rafraîchir naturellement les logements en s’affranchissant de la climatisation. Pour cela, la maîtrise du microclimat urbain extérieur, dans laquelle la stratégie de végétalisation joue un rôle important, représente une condition indispensable. La démarche de co-conception porte ainsi sur la mise en œuvre d’une ville « éolienne bioclimatique tropicale » intégrant les phénomènes aérauliques. Cette solution a fait appel aux moyens techniques de conception du laboratoire Eiffel, du site CSTB de Nantes (expert aéraulique J. Gandemer).

Les études de formes des ouvrages par rapport aux vents dominants ont permis de mesurer les interactions entre les bâtiments, l’impact des choix en matière de réduction des effets d’îlots de chaleur, de la végétalisation et de la valorisation des fossés et berges, afin que les eaux restent sur le terrain et s’y infiltrent par tout un réseau de noues. L’innovation a été poussée jusqu’à la définition d’un droit à la ventilation naturelle opposable dans les documents d’urbanisme. Dans ce projet, le cycle naturel des eaux et la végétation sont donc mis au service du confort hygrothermique intérieur et extérieur des habitants.